1. |
Demain
03:58
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mon coeur est sourd. mon corps est lourd. le couperet est tombé. l'évidence si redoutée de la fin de ce décompte macabre me transperce de part en part.
que faire, que dire, subir, se taire
et demain, nos deux mains, se toucheront une dernière fois
que faire, une dernière fois
que dire, une dernière fois
subir, une dernière fois
se taire, une dernière fois
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2. |
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l'apogée de la médiocrité, l’accablant spectacle de notre fatalisme.
l'apogée de la médiocrité, voici la nouvelle forme de l'autoritarisme.
attendre et espérer les bras croisés que la situation ait le pouvoir de changer.
l'apogée de la médiocrité, nous sommes les conséquences de notre passivité. l'apogée de la médiocrité, sommes nous vraiment condamnés.
les laisser faire c'est se laisser perdre.
se laisser porter c'est se laisser tomber.
se laisser vivre c'est se laisser mourir.
se laisser porter c'est se laisser tomber.
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3. |
Pour avancer
05:13
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mes vagabondages m'ont amenés dans cette immensité, ce néant. trop de choix s'offrent à moi mais le manque de repère m'angoisse me stresse me perd, et veut me faire plonger dans une torpeur délétère. je sens en moi l'envie de tout abandonner mais il ne faut pas que je laisse le doute s'installer. je dois agir pour ne pas rester enfermé.
il faut que je trouve la ferveur pour espérer faire muer mes faiblesses et mes peurs en mon moteur pour avancer.
trop de choix s'offrent à moi mais le manque de repère m'angoisse me stresse me perd, et veut me faire plonger dans cette torpeur meurtrière.
mais plus la route est tortueuse, plus le voyage sera intense et l'arrivée plus merveilleuse.
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4. |
Qu'importe les autres
04:42
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hanté par les fantômes du passé, scruté et épié par les présents. leur vie doit être tellement gangrénée qu'ils vivent celle des autres par procuration.
hanté par les fantômes du passé, rongé par le spectre des présents, quel est donc le prix à payer pour pouvoir vivre sa vie paisiblement.
empoisonné et dévoré par leur malveillance mais qu'ils aillent pourrir et se décomposer dans mon ignorance.
hanté, maudit, rongé, affaibli
qu'importe les autres, je resterai en vie.
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5. |
Nous sommes
03:47
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nous sommes ce que nous serons.
rien ne pourra nous faire changer, droits, immuables, amarrés à notre passé.
nous sommes ce que nous serons.
quelles que soient les épreuves, nous sommes ce que nous serons.
à travers le temps, nous sommes ce que nous serons.
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6. |
Leurs regards
02:30
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la haine et l'intolérance les ont asservis. ce sont les leitmotivs qui rythment leur errance.
toujours ce mépris dans leur regards, une vie de déni, de bêtises illusoires.
mais toutes leurs sales idées ne les mèneront nulle part. ils le verront trop tard et crèveront avec des regrets.
ne pas baisser la tête et leur faire ouvrir les yeux
toujours ce mépris dans leurs regards, une vie de déni, de bêtises illusoires.
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7. |
Morne
03:52
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une page se tourne. l'histoire se termine.
mais pas de quoi rester morne, je n'ai jamais aimé lire.
pas de quoi rester morne.
une page se tourne. l'histoire se termine. je ne suis pas encore mort, juste un peu borgne. mais pas de quoi rester morne, je n'ai jamais aimé lire.
une page se tourne. l'histoire se termine. il est bien trop tôt pour ma mise en bière. mais pas de quoi rester morne, je n'ai jamais aimé lire.
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8. |
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le malheur des uns fait le bonheur des autres, des bombes comme des feux d'artifices. du sang qui monte jusqu'aux chevilles mais le sourire lui est tendu jusqu'aux oreilles.
ni peur ni honte ni limite, une indécence resplendissante.
des hécatombes exploitées en pur bénéfice. les explosions et les feux de joie n'ont jamais si bien porté leurs noms.
ni peur ni honte ni limite, une indécence resplendissante.
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9. |
En cendres
04:31
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la révolution est morte et enterrée, la rébellion vouée à persister.
ce sentiment d'impuissance doit être réduit en cendres.
lutter pour exister, la révolution peut recommencer.
ne pas baisser les bras, se battre pour les choses auxquelles on croit.
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Bobby Singer Limoges, France
One man band
Screamo / post whatever you want
from Limoges
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